DĂ©claration de nationalitĂ© des jeunes mineurs 1°) Peuvent rĂ©clamer la nationalitĂ© française par dĂ©claration, dĂšs lâĂąge de treize ans (et avant leur 18 ans) les enfants nĂ©s en France de parents Ă©trangers nĂ©s Ă lâĂ©tranger sâils ont eu leur rĂ©sidence habituelle en France durant au moins 5 ans depuis lâĂąge de 8 ans. * 3 « Les mineurs isolĂ©s Ă©trangers en France », rapport de mission de Mme Isabelle DebrĂ©, sĂ©nateur des Hauts-de-Seine (2010). * 4 Circulaire JUSF1314192C du 31 mai 2013. * 5 Ce qui, selon l'Association des dĂ©partements de France, correspondrait Ă un flux de 7 500 arrivĂ©es de jeunes se prĂ©sentant comme mineurs isolĂ©s. Les mobilisations juridiques en faveur des Ă©trangers se sont dĂ©veloppĂ©es aux Etats-Unis et en France dans la premiĂšre moitiĂ© des annĂ©es 1970. Si elles ont des caractĂ©ristiques communes, comme la rencontre entre militants de terrain, dâune part, et juristes et Ă©tudiants en droit, dâautre part ; elles ont pris des voies divergentes qui sâexpliquent par les diffĂ©rences de culture en France, cette population se compose principalement de jeunes garçons ĂągĂ©s de 15 Ă 17 ans. Si cet article se concentre sur cette derniĂšre tranche dâĂąge, il ne saurait passer sous silence la prĂ©sence dâenfants ĂągĂ©s de 10 Ă 14 ans. En 2017, la GuinĂ©e, la CĂŽte dâIvoire et le Mali (MinistĂšre de la Justice,
CommuniquĂ© de Christiane Taubira, Garde des sceaux, ministre de la Justice. Dans un arrĂȘtĂ© du 24 juillet, Jean Arthuis, prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Mayenne, a dĂ©cidĂ© de mettre fin Ă tout nouvel accueil de mineurs isolĂ©s Ă©trangers par le service de lâaide sociale Ă lâenfance de son dĂ©partement.
Alors que de nombreux dĂ©partements compĂ©tents en matiĂšre dâASE se disent dĂ©passĂ©s par ce quâils prĂ©sentent comme un afflux important de jeunes Ă©trangers sollicitant une prise en charge
Avant la mise en place de la cellule, les flux des arrivĂ©es de ces jeunes se concentraient sur Ă lâenfance sans intervention dâune dĂ©cision de justice, et sans que leur minoritĂ© ou leur majoritĂ© ait Ă©tĂ© Ă©tablie de maniĂšre certaine. Or, en lâabsence de titulaires de lâexercice de lâautoritĂ© parentale sur le territoire pouvant consentir Ă un accueil du mineur par les La question de la prise en charge des mineurs Ă©trangers privĂ©s de la protection de leur famille sur le sol français, dits mineurs non accompagnĂ©s (MNA), se pose avec acuitĂ© depuis le dĂ©but des annĂ©es 2010. L'ONPE a recueilli sur le terrain ces deux derniĂšres annĂ©es des tĂ©moignages et analyses 21/05/2020 plusieurs milliers de jeunes Ă©trangers isolĂ©s, mineurs et jeunes majeurs. Ils seraient environ 8000 Ă ce jour. Ce phĂ©nomĂšne, dont lâampleur se confirme depuis une quinzaine d'annĂ©es, apparait durable. Si le ministĂšre de la justice a Ă©tĂ© investi par le Premier ministre de la coordination des travaux quâil a initiĂ©s en faveur de ces jeunes, ce sujet est par nature interministĂ©riel Des dizaines de mineurs Ă©trangers sont abritĂ©s depuis des mois dans un squat insalubre. Lundi, la justice a ordonnĂ© en urgence au dĂ©partement et au prĂ©fet des Bouches-du-RhĂŽne, qui se
Loin des considĂ©rations de protection de lâenfance, ce rapport confirme la vision purement budgĂ©taire et technocratique qui semble animer les pouvoirs publics, nâutilisant mĂȘme jamais le terme « enfant » lui prĂ©fĂ©rant celui de « flux ». La FCPE se mobilise au sein du collectif Jujie (Justice pour les jeunes isolĂ©s Ă©trangers) et exige du gouvernement quâil fasse le choix du
Le nombre de jeunes majeurs pris en charge par lâASE sâest rĂ©vĂ©lĂ© difficile Ă Ă©tablir. Selon les rapports dâactivitĂ© de la DASES, le nombre de jeunes majeurs serait passĂ© de 1 125 en 2008 Ă 1 445 en 2011, soit une augmentation de 28 %. La proportion dâex mineurs isolĂ©s Ă©trangers parmi eux serait passĂ©e de 32 à ⊠La justice a ordonnĂ© au conseil dĂ©partemental de prendre des mesures immĂ©diates dans la prise en charge de 80 mineurs isolĂ©s Ă©trangers, hĂ©bergĂ©s Ă l'hĂŽtel. Ils seront affectĂ©s dans des zones oĂč les flux dâĂ©trangers sont importants, et donneraient une image positive de la justice au Maroc. Les textes appliquĂ©s seront bien entendu ceux de la lĂ©gislation marocaine, mais une bonne connaissance des lois Ă©trangĂšres serait toujours un must. Expliquer Ă un commerçant chinois les subtilitĂ©s de la loi marocaine, en⊠mandarin, aplanirait bien mineurs Ă©trangers devant la mission de rĂ©flexion sur la mise Ă lâabri et lâĂ©valuation des mineurs non accompagnĂ©s Quâon les nomme mineurs isolĂ©s Ă©trangers ou mineurs non accompagnĂ©s, le changement de terminologie ne modifie pas la rĂ©alitĂ© de la situation de ces jeunes qui se retrouvent, aprĂšs un parcours dâexil, privĂ©s temporairement ou dĂ©finitivement de la protection de
Cependant, le nombre croissant de jeunes migrants sur le territoire qui rĂ©sulte de choix politiques de lâĂtat place les dĂ©partements dans lâincapacitĂ© matĂ©rielle et financiĂšre de mener Ă bien cette mission. Il les prive de la prĂ©visibilitĂ© nĂ©cessaire Ă lâĂ©tablissement de budgets rĂ©alistes, dâautant plus importants que le pacte financier limite Ă 1,2 % par an la hausse du